Vingt ans après L'homme sans gravité, Charles Melman et Jean-Pierre Lebrun poursuivent leur dialogue sur les conséquences de la mutation de société à l'oeuvre depuis près d'un demi-siècle, véritable bouleversement anthropologique pour la vie collective et la subjectivité de chacun.
À partir du film Petite fille, exemplaire sur la problématique de la dysphorie de genre en pleine expansion, ils se demandent si la possible autodétermination de l'enfant qui serait capable de se penser sexué à partir de lui-même est une avancée sociétale ; ou si elle témoigne d'un déni de la réalité, en l'occurrence anatomique, d'une récusation du sexuel et d'un refus de consentir à ce qui le détermine en tant qu'être parlant.
À travers l'actualité brûlante où les présupposés implicites de la question du transgenre résonnent avec la vie politique elle-même, ils osent s'attaquer au point crucial : l'évolution de notre société nous entraîne-t-elle vers davantage de civilisation ou contribue-elle à nous déciviliser ?
Décryptez Mort à crédit avec l'analyse de Paideia éducation !
Que faut-il retenir de ce chef-d'oeuvre de la littérature française ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir du roman de Céline dans une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre.
Rédigée de manière claire et accessible par un enseignant, cette fiche de lecture propose notamment un résumé, une étude des thèmes principaux, des clés de lecture et des pistes de réflexion.
Une analyse littéraire complète et détaillée pour mieux lire et comprendre le livre !
"Jamais la puissance publique n'aura à ce point démissionné devant des enjeux vitaux, pour aujourd'hui et pour demain."
On n'a sans doute jamais eu autant besoin de puissance publique, face aux bouleversements en cours et aux catastrophes qui s'annoncent. C'est la direction opposée qui est choisie : baisses d'impôts pour les privilégiés et les entreprises, poursuite insensée de la croissance infinie et laisser-faire irresponsable. Cinquante ans après le rapport Meadows (1972), alors que 60 % du vivant a disparu et que des milliers de scientifiques appellent désormais à la désobéissance civile, il est vital de prendre les décisions auxquels les forcenés du profit s'opposent. Ils nous font perdre du temps. Et la vie.
« À présent que les témoins sont morts, victimes comme bourreaux, il reste le souvenir de leurs mots et de leurs visages, les monuments et les livres. J'ai voulu tisser les fils de la grande histoire avec ceux de la petite, jusqu'à ce que jaillisse un tableau d'antan, avec ses parts d'ombre et de lumière, ses vies écrasées par la mégalomanie des hommes ; celles de Lydia et Karl Schwarz qui eurent la malchance de naître à l'orée d'un siècle maudit. »
Découvrant les arrangements de son grand-père allemand avec le régime nazi, Géraldine Schwarz met au jour la responsabilité des Mitläufer dans une dictature : ceux, si nombreux, qui « marchent avec le courant ». Suivant sa famille sur trois générations, elle retrace le travail de mémoire mené en Allemagne, qui fait la force de sa démocratie. En le comparant aux lacunes mémorielles en France et ailleurs en Europe, elle soulève une question cruciale : faire des citoyens des victimes de l'Histoire au lieu de les responsabiliser n'a-t-il pas ouvert la voie au populisme et fragilisé nos démocraties?
Après avoir exhorté les pères à couper le cordon ombilical, on a ré-incité les mères à allaiter, puis valorisé le contact peau à peau avec leur nouveau-né, et certains les invitent à contempler leur placenta. Désormais, les parents d'un enfant mort-né sont encouragés à le toucher ou à le photographier. Alors que la confrontation avec le corps des défunts est supposée favoriser le " travail de deuil ", la crémation est suspectée de nuire à celui-ci. Parallèlement, l'accès aux origines biologiques des personnes adoptées ou nées par don de gamètes est prôné pour leur bien-être identitaire. Et dans les organes transplantés s'insinue la personnalité du donneur, menaçant la greffe de rejet psychique.
Ainsi s'opère, autour de la naissance et de la mort, depuis une vingtaine d'années et dans la plupart des pays occidentaux, une focalisation sur le corps comme support de l'identité. Quelle inquiétude sous-tend ces conceptions que les professionnels du psychisme, du soin et du funéraire sont souvent les plus soucieux de mettre en pratique ? Comment la chair a-t-elle été investie d'effets psychiques censés resserrer des liens vécus comme trop lâches et fortifier des identités éprouvées comme trop flottantes ? À travers des gestes dont la convergence était restée inaperçue, cette enquête révèle un tournant idéologique et culturel majeur.
Directrice de recherche en sciences sociales au CNRS, Dominique Memmi a notamment publié Les Gardiens du corps (Éditions de l'EHESS, 1996), Faire vivre et laisser mourir (La Découverte, 2003) et La Seconde Vie des bébés morts (Éditions de l'EHESS, 2011).
Je chante, je meurs. Je meurs en chantant. Je chante à en mourir. Voilà tout l'opéra. Il est né il y a quatre siècles, à cet instant de l'Orfeo de Monteverdi (1607) où se prononce cette phrase : É morta ! Son histoire est celle d'un deuil impossible. Faire revenir la Prima Donna, retrouver la voix perdue, franchir le Léthé séparant le langage de la musique. Chaque opéra illustre ce mythe et ce chagrin. Tout comme le jeu d'Orphée arrache la morte aimée à la captivité des Enfers, l'opéra, en élevant son chant des mots et des morts, transporte ses personnages au-delà de leur destin. Fatale maladie, il s'adresse au plus obscur, au plus tendre, au plus sinistre de nous-mêmes. Il éveille l'enfant méchant, excite le despote terrorisé, émeut le délaissé anéanti. Il chante la douleur de désirer. Michel Schneider a écrit sur la musique : Glenn Gould, piano solo, La Tombée du jour, Schumann, Musiques de nuit et sur la psychanalyse : Blessures de mémoire, Voleurs de mots. Il a été de 1988 à 1991 directeur de la musique au ministère de la Culture et a publié La Comédie de la culture.
L'opéra est sexuel de part en part. La voix définit un rôle dans la scénographie du désir et de l'amour, et les quatre tessitures (basse, contralto, ténor, soprano) inscrivent la scène du complexe d'OEdipe aussi sûrement que le jeu des familles : le père, la mère, le fils et la fille.
En suivant Michel Schneider dans l'analyse d'une quinzaine d'opéras, nous découvrons ces jeux archaïques de l'inconscient entre le sens et le son.
Parmi les ombres inquiétantes où se cherche le désir masculin, avec Carmen, Orphée ou Vanessa, c'est une voix des origines que font entendre sur la scène de l'opéra les trois figures que Freud avait mises en lumière dans les mythes et les tragédies : la mère, l'amante et la mort. Dans le deuil éclatant de son destin, à chacune sa voix. Toujours "étrangère, incompréhensible, inaccessible", comme Freud disait de la musique.
Psychanalyste et écrivain, Michel Schneider a notamment publié Glenn Gould piano solo (1988), Musiques de nuit (2001), Schumann, les voix intérieures (2006) et Prima Donna (2001).
Il y a en France un ministère de la Culture, singularité dans une démocratie. Depuis 1981, ses interventions se multiplient : événements, marchandises, consommations, la culture semble diverse et vivante. N'est-ce pas l'inverse ? La fièvre indique un malaise. Au-delà d'une critique de la culture de cour, avec ses moeurs, grimaces, travers et ridicules, il faut analyser les tensions qui, toujours, existent entre art et politique, culture et pouvoir. Car, menée par la gauche ou la droite, la politique culturelle recèle des risques. Les arts ont peut-être le ministère qu'ils méritent, et le ministère les artistes qui le justifient. Que l'art divorce d'avec le sens, la forme, le beau, qu'il ne dise plus rien à personne, qu'il n'y ait plus d'oeuvres ni de public, qu'importe, du moment qu'il y a encore des artistes et des politiques, et qu'ils continuent de se soutenir : une subvention contre une signature au bas d'un manifeste électoral. Le rideau tombe, il faut juger la pièce. Ministère de la Culture ? Non, gouvernement des artistes. Mais on ne gouverne pas la culture, et elle n'est pas un moyen de gouvernement. Rien n'est pire qu'un prince qui se prend pour un artiste, si ce n'est un artiste qui se prend pour un prince.
Paris, années 1920. Jake Barnes, journaliste américain, retrouve la belle et frivole Lady Ashley, perdue dans une quête effrénée d'amants. Nous les suivons, s'abîmant dans l'alcool, des bars parisiens aux arènes espagnoles, en passant par les ruisseaux à truites des Pyrénées. Leurs compagnons, Robert Cohn, Michael Campbell, sont autant d'hommes à la dérive, marqués au fer rouge par la Première Guerre mondiale.
Dans un style limpide, d'une efficacité redoutable, Hemingway dépeint le Paris des écrivains de l'entre-deux-guerres et les fameuses fêtes de San Fermín. Ses héros, oscillant sans cesse entre mal de vivre et jouissance de l'instant présent, sont devenus les emblèmes de cette génération que Gertrude Stein qualifia de 'perdue'.
Un jeune homme réussit à forcer la porte d'une romancière célèbre, Caroline N. Spacek, réfugiée en solitaire dans la campagne anglaise depuis plusieurs années. Très jeune, elle a connu une gloire littéraire rapide et scandaleuse, après une enfance marquée par la violence et la marge. Il finit par s'installer chez elle et recueillir le récit de sa vie. Premier roman d'une auteure âgée de 25 ans.
Attention, livre important pour celles et ceux qui questionnent l'incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Et qui s'interrogent sur la façon dont les citoyens et citoyennes peuvent construire des alternatives. Ce questionnement est en effet à l'origine, dans les États-Unis d'après-guerre, du concept d'
empowerment, désignant le " pouvoir d'agir " des individus et des collectifs. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Mais il n'a percé que plus récemment dans les autres espaces culturels, dans les milieux du travail social comme dans la littérature du management. D'où l'utilité de ce livre qui synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion d'
empowerment. Il retrace sa genèse, l'histoire de ses multiples variantes et celle des pratiques sociales qu'elles ont nourries.
Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu'aux programmes de la Banque mondiale et de l'ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d'émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou sociales-libérales. Défendant résolument sa version émancipatrice, les autrices en expliquent les limites, mais aussi l'importance afin d'éclairer les débats contemporains sur la démocratie.
À l'heure où les travaux de jeunes chercheuses et chercheurs se multiplient, où l'avortement fait toujours l'objet de violentes controverses dans de nombreux pays, l'ambition de cet ouvrage est de rendre compte de l'important corpus de connaissances produites sur le sujet et de déconstruire les nombreuses idées reçues sur l'interruption de grossesse.
Comment s'est construit en France le droit à l'avortement ? Qu'en est-il de l'accès à cet acte de santé en droit et en pratique aujourd'hui ? Comment expliquer la stabilité du nombre annuel d'IVG alors que des dispositifs contraceptifs efficaces sont accessibles et massivement employés ? Pourquoi l'avortement continue d'être stigmatisé alors qu'il est d'une grande banalité statistique ? Quels rapports de pouvoir entre classes de sexe se nouent autour de cet acte ? Quelle est la place des revendications liées à l'avortement dans le renouveau contemporain des mouvements féministes ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles ce livre apporte des éléments de réponse, exposant les résultats d'enquêtes empiriques et la matérialité des enjeux liés à l'avortement, dont les débats s'éloignent bien souvent.
Une histoire rythmée et passionnante qui donne vraiment envie de lire. Un roman illustré pour les enfants de 7 à 11 ans, facile à lire tout seul et à comprendre.
L'histoire : Draculivre emmène Odilon et Carmilla à l'inauguration du musée des beaux-arts, où une exposition est consacrée au peintre Odilon Redon. Odilon tombe sous le charme des oeuvres qui semblent presque vivantes et notamment de L'araignée. Mais le lendemain, l'araignée a disparu du tableau ! Qui a bien pu boire la peinture ? Odilon et Carmilla mènent l'enquête ! Un roman fantastique pour les enfants de 7 à 11 ans.
Préface de Marcel Ritter Jean-Richard Freymann nous invite à un retour aux sources, aux fondements de la clinique psychanalytique. Cet ouvrage, profondément ancré dans un travail de recherche à partir de la théorie lacanienne, redéfinit la portée de la clinique psychanalytique par rapport à toutes les psychopathologies, donne des voies thérapeutiques. Il constitue un outil de formation incontournable pour tous les psys, quelle que soit leur obédience technique.
Iacobus Zabarella, 1533-1589, est l'un des commentateurs latins d'Aristote les plus réputés. Son excellente compréhension du texte grec lui permet de se rapprocher de la lettre et de l'esprit d'Aristote. Le petit ouvrage dont est ici publiée la traduction se veut être un résumé sous forme de tableaux commentés des Catégories d'Aristote, de la syllogistique et du traité De l'Interprétation.
Une aventure exaltante sur les terres reculées de l'Australie.Outback australien, de nos jours. Une mine d'or à ciel ouvert, un truand en col blanc, des brutes épaisses, quelques bons gars, un magot et deux jeunes femmes que tout oppose. Birdy la délurée qui rêve de se tailler loin de ce trou paumé et Ellie Faye la sérieuse qui bosse dur pour se faire une place dans ce milieu rude, terre d'attache de ses ancêtres, se rencontrent un soir au bord d'une route poussiéreuse. Deux mois plus tard, alors qu'un scandale de corruption éclabousse le propriétaire de la mine d'or, Ellie Faye et Birdy se retrouvent piégées, leur vie menacée par une bande de crapules armées prêtes à tout pour s'emparer d'un juteux magot, que Birdy considère comme son héritage. La journée s'annonce explosive... Au risque de mordre la poussière, partez à la découverte du bush australien en suivant un nouveau tandem inspiré, qui nous offre une comédie délirante et légère avec sa galerie de personnages farfelus et bien allumés du ciboulot. Courses-poursuites et fusillades rythment ce diptyque au décor sauvage pour un pur moment d'aventure et de divertissement.
De la servitude volontaire ou Contr'un, chef-d'oeuvre d'Etienne de La Boëtie, est un impitoyable procès de la tyrannie, un procès connu certes, mais qui, sans Malcolm Smith, n'aurait jamais été servi par l'établissement rigoureux d'une édition d'après le manuscrit de Mesmes (BnF, fonds français 839).,Son édition épuisée, il s'agissait de la réimprimer cependant que, dans l'entre-temps, les recherches sur La Boëtie en général et sur le Contr'un en particulier avaient largement évolué et que plusieurs manuscrits avaient émergé. Malcolm Smith disparu, c'est Michel Magnien qui a accepté de compléter cette édition et de nous faire profiter de sa parfaite connaissance du dossier.,
Dans Les Cercueils de zinc, Svetlana Alexievitch avait osé violer en 1989 un des derniers tabous de l'ex-URSS : elle dénonçait le mythe de la guerre d'Afghanistan, des guerriers libérateurs. Comme Svetlana Alexievitch le soulignait elle-même, l'Union soviétique était un État militariste qui se camouflait en pays ordinaire et il était dangereux de faire glisser la bâche kaki qui recouvrait les fondations de granit de cet État.
La vérité n'est jamais bonne à dire, Les Cercueils de zinc valut à son auteur un procès pour
"calomnie". Reste que sans ce livre on ne saurait rien de la guerre des Soviétiques en Afghanistan ni, vues de l'intérieur, des dernières années de l'URSS. Un témoignage capital du Prix Nobel de littérature 2015, dans une édition revue par l'auteur.
S'entretenir avec Jean-Luc Mélenchon, c'est raconter un engagement politique dont l`histoire commence en 1968 et traverse les heures chaudes de la gauche au pouvoir et dans l'opposition, des mouvements sociaux, des décolonisations, de la chute du Mur et de l'émergence de la globalisation du capitalisme. Autant d'expériences marquantes pour qui veut rester ancré dans la quête d'un autre futur possible pour le monde. Une exigence plus forte que tous les conforts de situation auxquels il a renoncé en quittant le PS en 2008. Ici l'insoumission est autant un programme qu'un choix de vie personnel.
Ce livre écrit avec le journaliste Marc Endeweld nous fait découvrir le parcours d'un homme passionnément engagé, élu, ministre, brillant orateur et écrivain, qui politise tout ce qu'il touche. On y croise des personnages et des situations qui ont bouleversé la fin du siècle précédent et l'aube de celui-ci. On y saisit aussi la vision de la France et du monde qui inspire un projet politique pour les temps qui viennent.
Engagé dans la construction d'un nouveau mouvement politique en France pour mener une révolution citoyenne, Jean-Luc Mélenchon obtint plus de 11% et quatre millions de suffrages à l'élection présidentielle de 2012. Combien en 2017, pour celui qui se veut désormais le porte-parole des « insoumis » ?
Jean-Luc Mélenchon est député européen.
Marc Endeweld est grand reporter à Marianne. Et auteur de France Télévisions Off the Record (2010) et L'Ambigu monsieur Macron (2015) chez Flammarion.
Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui « néoplatonicienne ». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six « neuvaines » : les Ennéades.
Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, « l'Intellect », et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est « l'Un ». La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Ce volume contient les Traités :
1. sur le beau
2. sur l'immortalité de l'âme
3. sur le destin
4. sur la réalité de l'âme I
5. sur l'intellect, les idées et ce qui est
6. sur la descente de l'âme dans les corps
Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246,en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui « néoplatonicienne ». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six « neuvaines » : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, « l'Intellect » et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est « l'Un ». La présente collection regroupe, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
La collection qui va à l'essentiel : en 50 notions clés, maitrisez votre sujet !Puisque dans " métaphysique " il y a " physique ", s'agit-il d'une science ? Si oui, pourquoi s'intéresse-t-on à cette discipline dans le cadre des études de philosophie ? Le terme de métaphysique effraie beaucoup d'entre nous, et nous nous sentons souvent désarmés face à ce mot nébuleux. En 50 notions clés, cet ouvrage concis mais précis vous permettra enfin de comprendre les grands concepts métaphysiques. Vous saurez bientôt tout sur cette " science suprême " qui sonde les origines de nos connaissances.
La psychanalyse en tant que théorie du désir n'a pas fini de nous renseigner sur la force silencieuse des ravages psychiques d'un temps où le « désir indestructible » se heurte à un grand déficit des ressources et des moyens fournis par le corps. L'auteur décrit et questionne le rapport du sujet âgé aux pertes, aux modifications, voire aux dérèglements qui affectent les êtres lors de leur dernière étape, expérience difficile que chacun ne peut parcourir que seul et avec les ressources que lui offre son esprit. Une réédition attendue. Charlotte Herfray, psychanalyste, a été enseignante et chercheuse à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg.