Filtrer
Langues
Ebooks
CNRS Editions
289 produits trouvés
-
Les Cyclades : matériaux pour une étude de géographie historique
Collectif
- CNRS Éditions (réédition numérique FeniXX)
- 7 Janvier 2017
- 9782271102980
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
-
Dans un moment où les croyances peuvent être mises sur un pied d'égalité avec le savoir scientifique, il est nécessaire de réaffirmer que c'est grâce à une démarche rigoureuse que la science décrit, explique et éclaire le monde. Si le scientifique est détenteur d'un savoir, il n'est pas né avec, ce serait trop simple. Alors... comment sait-il ?
Il faut avant tout de la méthode. Le savoir naît d'abord de l'observation : poussés par la curiosité, les scientifiques s'étonnent de ce qu'ils observent. Ils échafaudent alors des théories et des hypothèses qui peuvent expliquer ce que leurs yeux ou leurs instruments révèlent. Ces hypothèses sont ensuite mises à l'épreuve des faits... dans un aller-retour fécond entre observation et théorie. C'est ainsi que les vérités scientifiques lentement se construisent.
Et en effet, pour mieux connaître la Terre et l'Univers, l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU) du CNRS, et ses chercheurs et chercheuses observent, mesurent, modélisent. Grâce à eux et aux histoires qu'ils nous racontent, vous comprendrez comment on sait que l'Univers est en expansion, que les trous noirs existent, que nous sommes des poussières d'étoiles, quel âge a la Terre ou encore que les continents dérivent, ...et découvrirez combien les femmes de science, trop longtemps ignorées, ont également participé à cette aventure.
Textes de Abder El Albani, Maëlis Arnould, Kristel Chanard, Nicolas Coltice, Éric Lagadec et Alexandre Schubnel, mis en images par Claire Marc, sur une idée originale d'Anne Brès. -
Un monde commun : les savoirs des sciences humaines et sociales
Collectif
- CNRS Editions
- 25 Mai 2023
- 9782271147547
Les savoirs des sciences humaines et sociales
Philosophie, sociologie, anthropologie, études littéraires, linguistique, histoire, géographie, psychologie, musicologie, esthétique, histoire de l'art, économie, sciences politiques, droit, archéologie... : les disciplines couvertes par les sciences humaines et sociales sont vastes et variées. À toutes incombent d'analyser, comprendre, décrire le monde et la façon dont les hommes, les femmes et plus largement le vivant l'ont habité, l'habitent et l'habiteront. Toutes partagent une réflexion sur un sujet rendu majeur par la crise environnementale, les bouleversements numériques, les inégalités sociales et les conflits : comment faire " monde commun ", pour reprendre la formule de Hannah Arendt ?
L'ouvrage propose une centaine de contributions portant sur des questions contemporaines, qui font écho aux objectifs de développement durable identifiés par l'Organisation des Nations unies (la réduction de la pauvreté, des inégalités éducatives, la protection de la planète, etc.) et explorent la manière dont la recherche actuelle en sciences humaines et sociales y répond. Méthodes, hypothèses et théorisations, mesures et approches ethnographiques, analyses et exégèses constituent autant d'outils permettant aux lecteurs de penser, d'habiter, de réparer ou de transformer nos univers communs.
Un ouvrage richement illustré qui incarne une communauté de recherche dans toute sa diversité. -
Dictionnaire critique de l'anthropocène
Collectif
- CNRS Editions
- Dictionnaire
- 4 Juin 2020
- 9782271132840
Si les changements environnementaux liés à l'humanité ne font aucun doute, leur ampleur et leurs conséquences ne sont pas si faciles à évaluer. Pour le savant, il s'agit d'établir les liens de causalité et les impacts avec le plus de précision possible, puis de poser un diagnostic. Le présent dictionnaire s'appuie sur le concept récent d'"anthropocène", qui a le mérite, qu'on l'approuve ou non, de relancer la réflexion sur les rapports entre nature et société, entre constat scientifique et action politique, à travers une approche spatiale et territoriale. Procédant de façon critique, et fruit d'une démarche collective, cette vaste entreprise éditoriale se fonde sur une pratique de terrain, attentive aux détails et méfiante à l'égard des discours pré-établis.
Parmi les 330 notices, plusieurs thèmes sont au coeur des débats contemporains (biodiversité, changement climatique...), d'autres se réfèrent à des courants de pensée (écoféminisme, transhumanisme...). Les concepts mobilisés abordent des questions politiques (capitalocène, justice environnementale...), philosophiques (catastrophes, Gaïa...), ou épistémologiques (finitude, population...). Des notions classiques sont réinterrogées (nature, ressource...), tandis que des concepts sont précisés (biosphère, écosystème...).
D'autres notices discutent de mécanismes environnementaux (érosion, tsunami...), de pratiques récentes (agroécologie, ville durable...), de phénomènes territorialisés (déforestation, désertification...) ou d'artefacts (aéroport, autoroute...). Certaines examinent des lieux emblématiques (Amazonie, Fukushima...). D'autres, enfin, offrent un regard original sur l'anthropocène, sa faune (chien, ours...), ses mutations socio-économiques, institutionnelles ou politiques (biopiraterie, ZAD...).
Un dictionnaire de référence sur un concept devenu incontournable.
Ce dictionnaire a été coordonné par
le groupe Cynorhodon comptant 16 géographes :
Frédéric Alexandre, Fabrice Argounès, Rémi Bénos, David Blanchon, Frédérique Blot, Laine Chanteloup, Émilie Chevalier, Sylvain Guyot, Francis Huguet,
Boris Lebeau, Géraud Magrin, Philippe Pelletier, Marie Redon,
Fabien Roussel, Alexis Sierra, Didier Soto. -
Spectatrices ! de l'antiquité à nos jours
Collectif
- CNRS Editions
- Histoire
- 1 Septembre 2022
- 9782271143488
Spectatrices !
De l'Antiquité à nos jours
Les femmes occupent une place continue dans le public du spectacle vivant depuis ses origines. Partis en quête des traces de cette présence, les auteurs ici réunis ont repéré les lieux et genres de spectacles que les femmes ont privilégiés, leurs emplacements dans les gradins et les salles, et tenté de retrouver leurs émotions, décantées des commentaires masculins.
Les spectatrices ont souvent été considérées comme soumises à leurs passions et dépourvues de toute distance critique. Elles ont été placées soit dans une position subalterne, reflétant leur place dans la société, soit aux premières loges, non pour leur offrir une qualité du regard mais pour permettre aux spectateurs de les voir et de scruter leurs robes et coiffes. Adversaires et défenseurs du théâtre ont débattu de la présence de ces femmes, les premiers la regrettant, tant cet art favoriserait des désirs illicites, les seconds la louant, les spectatrices devenant cette fois les garantes de la décence et de l'utilité du genre théâtral. Dans le même temps, la réception féminine a joué un rôle croissant dans les stratégies des auteurs et acteurs. En fonction de la période, du lieu, de leur appartenance sociale, les spectatrices ont pu jouir d'une plus ou moins grande liberté ; elles ont également usé de la scène comme d'un lieu d'émancipation, et ont parfois pris soin de laisser de leur expérience des témoignages directs.
Cette étude de grande ampleur permet de redonner à ces femmes une parole et une voix, un corps et des gestes, mais aussi des affects contrastés, de l'exaspération au plaisir.
Véronique Lochert est maîtresse de conférences HDR en littérature comparée à l'Université de Haute-Alsace. Marie Bouhaïk-Gironès est chargée de recherche HDR au CNRS en histoire médiévale, au Centre Roland Mousnier. Céline Candiard est maîtresse de conférences HDR en études théâtrales à l'Université Lumière Lyon 2. Fabien Cavaillé est maître de conférences en études théâtrales à l'Université de Caen Normandie. Jeanne-Marie Hostiou est maîtresse de conférences en études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle. Mélanie Traversier est maîtresse de conférences HDR en histoire moderne à l'Université de Lille. -
Où sont-ils ? les extraterrestres et le paradoxe de Fermi
Collectif
- CNRS Editions
- Physique/Astronomie/Chimie
- 21 Septembre 2017
- 9782271116383
Le physicien Enrico Fermi se lance en 1950 dans une estimation iconoclaste : évaluer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres intelligentes en mesure d'entrer en contact avec nous. Contre toute attente, le nombre qu'il obtient est particulièrement important, ce qui va le conduire à formuler son fameux paradoxe : " si le nombre de civilisations en mesure de nous rendre visite aujourd'hui est si grand, comment se fait-il que nous n'en ayons jamais perçu aucun signe ? ".
Le physicien Enrico Fermi se lance en 1950 dans une estimation iconoclaste : évaluer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres intelligentes en mesure d'entrer en contact avec nous. Contre toute attente, le nombre qu'il obtient est particulièrement important, ce qui va le conduire à formuler son fameux paradoxe : " si le nombre de civilisations en mesure de nous rendre visite aujourd'hui est si grand, comment se fait-il que nous n'en ayons jamais perçu aucun signe ? ".
Près de 70 ans après, où en sommes-nous ? Alors que la liste des exoplanètes ne cesse de s'allonger, de quels éléments nouveaux les scientifiques disposent-ils aujourd'hui ? Y a-t-il des traces de vie dans l'Univers ? Que sait-on des mécanismes de formation des étoiles et des planètes et de ceux qui régissent la formation des molécules du vivant ? Comment s'y prendre pour écouter des signaux extraterrestres ? Qu'est-ce qui a déjà été fait en la matière ? Une civilisation intelligente est-elle nécessairement une civilisation technologique ? Les civilisations technologiques, énergétiquement instables, ne courent-elles pas toujours le risque de s'effondrer sur elles-mêmes avant d'avoir eu le temps d'inventer le voyage intersidéral ?
Cinq scientifiques nous entraînent bien au-delà des sciences, vers une réflexion sur la place de l'Homme dans l'Univers et une prise de conscience des enjeux qui entourent la question de l'épuisement de nos ressources. -
Nous connaissons tous le cyclope de L'
Odyssée, mais combien d'entre nous savent que ses traits rappellent ceux de Tepegz dans
Oghuz, une épopée turque ? Ou que Shakespeare a repris l'intrigue de
Hamlet dans une chronique de Saxo Grammaticus, historien danois du XXIIesiècle ? Ou encore que Mélisande, l'héroïne de Maurice Maeterlinck, par sa longue chevelure évoque la Raiponce du conte des frères Grimm ? Ce sont ces filiations, ces entrelacements que mettent en évidence les
Lettres européennes.
"L'Europe n'a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c'est là son irréparable échec intellectuel", écrit, en 2005, le romancier tchèque Milan Kundera. Irréparable ? C'est le défi que cet ouvrage veut relever : retracer l'histoire de la littérature du continent Europe, de l'Antiquité à nos jours. Période après période, chaque chapitre effectue un tour d'Europe, donnant un aperçu des évolutions littéraires les plus importantes de l'époque, suivi de l'étude d'un genre littéraire caractéristique, puis d'une présentation de quelques-uns des auteurs phares d'alors, dont le rayonnement éclaire encore notre littérature. Cette troisième édition est enrichie d'un chapitre consacré à l'écriture du XXIesiècle, composé de courts portraits d'écrivains d'aujourd'hui.
Une grande traversée de la littérature européenne, de Homère à Zadie Smith,en passant par Dante, Goethe, Baudelaire, Dostoïevski, Virginia Woolf, Cavafy, Auður Ava Ólafsdóttir et Olga Tokarczuk.
Cet ouvrage, fruit de la collaboration de plus de 200 universitaires, critiques littéraires et écrivains de toute l'Europe, est dirigé par Annick Benoit-Dusausoy, professeure agrégée en classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, Guy Fontaine, créateur de la résidence d'écrivains européens villa Marguerite Yourcenar, Jan Jedrzejewski, professeur de littérature anglaise et comparée à l'Université d'Ulster et Timour Muhidine, maître de conférences en langue et littérature turques à l'INALCO. -
Penser les génocides : itinéraires de recherche
Collectif
- CNRS Editions
- Histoire
- 21 Octobre 2021
- 9782271138309
Comment travailler sur les génocides et les crimes de masse ? Comment parvenir à élaborer des savoirs, lorsqu'on est confronté quotidiennement à des récits et à des témoignages insoutenables ? Quelles sont les responsabilités scientifiques et sociales des chercheurs et chercheuses étudiant ces sujets qui défient l'entendement humain ?
Ce livre ambitionne d'approfondir la connaissance de ces atrocités mais aussi d'apprécier les efforts considérables déployés par les scientifiques pour parvenir à comprendre de tels phénomènes, à la fois uniques dans leurs mises en oeuvre mais comparables dans leurs mécanismes d'éradication de groupes humains et de personnes.
Les spécialistes réunis ici ont accepté de réfléchir à leurs relations avec leur objet de recherche et d'enseignement, d'expliquer pourquoi celui-ci s'est progressivement imposé à eux, d'exposer comment leur choix a emprunté des chemins personnels ou procédé d'interrogations que les champs disciplinaires peinent à assumer. Ils et elles se confient aussi sur l'épreuve et les vertiges qu'entraîne la confrontation avec des passés aussi terrifiants, confrontation destinée à armer la connaissance et à lui redonner du pouvoir face à des mondes de destruction et de négation.
Avec les contributions deTaner Akçam, Claire Andrieu, Annette Becker, Irène Bellier, Alain Blum, Johann Chapoutot, Jean-Pierre Chrétien, Catherine Coquio, Christian Delage, Isabelle Delpla, Ingolf Diener, Sarah Gensburger, Fatma Müge Gçek, Jan Gross, Anne Yvonne Guillou, John Horne, Joël Hubrecht, José Kagabo, Dzovinar Kévonian, Raymond H. Kévorkian, Hans-Lukas Kieser, Reinhart Kssler, Joël Kotek, Anouche Kunth, Sandrine Lefranc, Sarah Lozé, Henning Melber, Claire Mouradian, Véronique Nahoum-Grappe, Renée Poznanski, Richard Rechtman, Yves Ternon, Karine Vanthuyne. -
De la peinture antique, qui fut certainement d'une grande richesse, nous ne conservons que de rares traces matérielles. Mais ces chefs-d'oeuvre disparus ont subsisté à travers des textes qui les décrivent et nous racontent, à leur propos, des anecdotes, mythes et récits que la tradition a fini par transformer en lieux communs
De la peinture antique, qui fut certainement d'une grande richesse, nous ne conservons que de rares traces matérielles. Mais ces chefs-d'oeuvre disparus ont subsisté à travers des textes qui les décrivent et nous racontent, à leur propos, des anecdotes, mythes et récits que la tradition a fini par transformer en lieux communs : l'artiste tombant amoureux de son modèle, le jeune homme préférant la statue à la femme de chair, le peintre se livrant à la torture pour mieux représenter la douleur, des raisins si parfaitement imités que les oiseaux viennent les picorer.
C'est par la médiation de ces discours et de ces narrations que l'art antique a irrigué tout l'art occidental, dans sa pratique comme dans sa conception. Sans cesse repensés et reformulés, ces récits fondateurs ont offert à chaque auteur l'occasion d'exprimer sa vision singulière et se sont finalement traduits par autant d'interprétations originales.
Quelle a pu être l'influence de ces lieux communs sur les théories artistiques de l'âge moderne et contemporain ? Ont-ils contribué à alimenter, enrichir et populariser les discours théoriques, ou au contraire à les mettre en défaut, à les entraver ou à s'y substituer ? Par quelles médiations - rhétorique, philosophique, académique - cet ascendant des lieux communs s'est-il exercé ? Quel rôle ont-ils joué dans la pratique des artistes, notamment dans le choix et le traitement des sujets ? Par quel processus artistique s'accomplit la transposition fictionnelle du lieu commun ? Par quels indices peut-on identifier sa présence subliminale dans une oeuvre ? Voilà l'enquête à laquelle nous convie cet ouvrage qui revisite magistralement l'histoire de l'art à la lumière de ses origines narratives. -
Le désordre du monde ; rencontres Recherche et Création du festival d'Avignon
Collectif
- CNRS Editions
- Art/Cinéma
- 13 Septembre 2018
- 9782271120434
De la préhistoire à la Grèce antique, des civilisations traditionnelles aux sociétés contemporaines, les représentations symboliques, les mythes, les rites, les récits, les fictions contribuent à figurer un ordre du monde.
De la préhistoire à la Grèce antique, des civilisations traditionnelles aux sociétés contemporaines, les représentations symboliques, les mythes, les rites, les récits, les fictions contribuent à figurer un ordre du monde.
En mettant en résonance la pensée des oeuvres, le point de vue des artistes et des chercheurs, cet ouvrage explore les dialectiques de l'ordre et du désordre.
Entre désordre des guerres, des économies et des communautés politiques, bon gouvernement et justice ; entre désordre des passions et des identités, héroïsme, altruisme, conscience et sentiments... la fiction, le théâtre, les analyses des phénomènes sociaux questionnent ces tensions qui traversent les collectifs comme l'expérience individuelle.
En réunissant des travaux dans le domaine de la préhistoire, de la génétique humaine, de l'anthropologie, des sciences et neurosciences cognitives, des études littéraires et théâtrales, de l'histoire des sensibilités, de la sociologie, de la philosophie politique, ce recueil met la pluridisciplinarité au service de la compréhension des transformations des figures de l'humain et de la cité. -
Les Polonais et la shoah ; une nouvelle école historique
Collectif
- CNRS Editions
- Nationalismes et guerres mondiales
- 17 Octobre 2019
- 9782271129000
La disparition de la quasi-totalité des Juifs de Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale est due à leur assassinat systématique par les Allemands. Mais que sait-on des comportements de la population polonaise ? La paix revenue, que sont devenus les derniers survivants ? Que nous dit aujourd'hui l'irruption de ce passé dans la société polonaise ? Comment vivre avec la mémoire d'Auschwitz, de Treblinka, de Belzec, autant de mémoriaux situés en Pologne ?
Depuis une quinzaine d'années, des historiens de ce pays ont montré combien il était difficile aux Juifs qui tentaient d'échapper aux tueurs de trouver appui auprès des populations locales, surtout en milieu rural, tant en raison de la politique de terreur menée par l'occupant que de l'hostilité de la société polonaise à l'égard des Juifs. Leurs travaux font désormais autorité dans le monde entier. Pourtant, depuis quelques années, les autorités de Varsovie mettent en oeuvre une " politique historique " qui vise à minorer, voire à nier, la participation de franges importantes de la population polonaise à la traque des Juifs.
Sur place, malgré les embûches et les intimidations, les historiens travaillent, publient, organisent des colloques, forment des étudiants. Les auteurs réunis dans cet ouvrage témoignent de la vitalité de cette historiographie. Faire connaître aujourd'hui la fécondité scientifique et la portée critique de la nouvelle école historique polonaise est une exigence intellectuelle, morale et politique. -
Coloniser, pacifier, administrer ; XIXe-XXe siècle
Collectif
- CNRS Editions
- Histoire
- 2 Janvier 2014
- 9782271080141
La pacification permet de briser les résistances indigènes et de fonder la colonisation. Grâce à elle, l'administration peut imposer à la foi sa domination et l'ordre colonial. Des penseurs comme Alexis de Tocqueville et John Stuart Mill, ou des militaires comme Bugeaud, Gallieni, Lyautey, mettent en avant, à quelques nuances près, ses visées pratiques.Tout au long des XIXe et XXe siècles, les multiples opérations de pacification ont ainsi rythmé l'histoire des rapports entre les métropoles européennes et leurs colonies, protectorats et mandats.L'équipe d'historiens, de politistes, de juristes et de géographes réunie sous la direction de Samia El Mechat montre la diversité des situations et des stratégies, de la lutte des Britanniques contre les pirates Qawasims du Golfe arabo-persique aux relations ambiguës entre les autorités françaises et vietnamiennes. Sir Garnet Wolseley en Afrique du Sud ou Théophile Pennequin en Cochinchine fournissent les exemples les plus significatifs des acteurs à l' oeuvre.Loin de se limiter au passé colonial, ce livre poursuit la ré flexion jusqu'à nos jours, en particulier avec l'intervention en Afghanistan en 2001 et l'invasion de l'Irak en 2003, où les stratèges américains ont remis à l'honneur des méthodes et des techniques de pacification déjà utilisées auparavant.Une nouvelle lecture des expériences de pacification en milieu colonial et de leurs résonances contemporaines.
-
Le Gyptis ; reconstruction d'un navire antique : Notes photographiques, Marseille (1993-2015)
Collectif
- CNRS Editions
- Histoire
- 20 Août 2015
- 9782271087317
Ce livre de photographies, tel un carnet de bord, retrace l'aventure scientifique de la reconstruction et de la navigation, selon les techniques antiques, d'un bateau grec archaïque du VIe siècle av. J.-C., baptisé Gyptis. Accompagné d'un texte court et didactique, il nous explique, de la découverte de l'épave à Marseille en 1993 jusqu'à la mise à flot de sa réplique en 2013, comment les descendants des premiers colons de Marseille, venus de leur lointaine mer Égée, ont construit ce bateau " cousu ", entièrement assemblé par ligatures, et ont navigué sur cette grande barque côtière à voile carrée. Les photographes, Loïc Damelet, Christine Durand et Philippe Groscaux (†) du Centre Camille Jullian, laboratoire d'archéologie méditerranéenne d'Aix-en-Provence (Aix-Marseille Université, CNRS) à l'origine du projet, ont saisi jour après jour chacune des étapes de ce défi afin d'illustrer aussi bien le travail des charpentiers que celui des archéologues, tels Patrice Pomey et Pierre Poveda, qui ont conçu et réalisé le Gyptis.
-
Mises en intrigues, récits, interprétations, personnages, rôles, règles du jeu... sont autant de notions communes aux arts du spectacle, à la littérature et à de nombreuses disciplines scientifiques. De la mise en récit des traces du passé à l'expérience du travail ou des relations sociales urbaines, les récits structurent les identités individuelles et collectives. La fiction donne à voir ce qui suscite la répulsion ou la fascination dans le comportement humain et propose des modèles qui échappent à la simplification. Elle permet d'exercer l'aptitude à l'empathie, d'expérimenter des formes de raisonnement ou de sensibilité, d'imaginer des mondes possibles. Les travaux de recherche les plus récents mettent en évidence l'importance de la représentation et de la compréhension des intentions, des émotions d'autrui dans le développement du langage, des capacités cognitives et des interactions sociales. En explorant les liens entre fiction, récit, pensée et vérité, c'est l'humain que questionnent les arts de la scène, de l'image et du texte, au même titre que les sciences humaines, sociales ou cognitives. Cet ouvrage en témoigne à travers ses multiples voix
-
Objets mathématiques
Collectif
- CNRS Editions
- Mathématique et Ingénierie
- 9 Novembre 2017
- 9782271117458
Le besoin de voir les constructions imaginées par l'esprit a précédé les premières figures tracées par les géomètres de l'Antiquité.
Le besoin de voir les constructions imaginées par l'esprit a précédé les premières figures tracées par les géomètres de l'Antiquité. Si le besoin de toucher a amené très tôt la production de modèles physiques d'objets abstraits, la réalisation pratique s'est avérée délicate en l'absence d'une théorie géométrique venant clarifier et unifier une multitude de méthodes empiriques utilisées jusqu'alors par les architectes, les charpentiers, les tailleurs de pierre et même les artistes. Cette théorie, c'est la géométrie descriptive.
C'est dans cet esprit que sont fabriqués à Paris, dès la fin du XIXe siècle, des modèles en plâtre destinés à l'enseignement du dessin d'art, du dessin industriel, du dessin d'architecture, du dessin géométrique et en définitive, de la géométrie tout court.
La collection de modèles de l'Institut Henri Poincaré, forte d'environ 600 modèles, et qui fascina de nombreux artistes, comme Man Ray, s'est construite sur un siècle et demi. Relater quelques traits saillants de cette entreprise scientifique, pédagogique et culturelle, étudier certains de ses modèles les plus emblématiques, observer ce que l'informatique et l'impression 3D ont apporté à ces questions, se demander comment l'on peut représenter dans notre univers à 3 dimensions des objets mathématiques qui en comportent 4... tel est le but de cet ouvrage, superbement illustré. -
Sexualités, identités & corps colonisés ; XVe siècle-XXIe siècle
Collectif
- CNRS Editions
- 14 Novembre 2019
- 9782271132260
Longtemps passées sous silence, la sexualité dans les empires coloniaux et la domination sur les corps apparaissent aujourd'hui comme des sujets de recherches majeurs. Les héritages de cette histoire font désormais débats dans nos sociétés de plus en plus métissées et mondialisées. Six siècles d'histoire ont construit des imaginaires, des fantasmes et des pratiques analysés dans cet ouvrage au fil des cinquante contributions de spécialistes internationaux.
Coordonné par un collectif paritaire de dix chercheur.e.s de plusieurs disciplines, l'ouvrage Sexualités, identités et corps colonisés tisse des liens entre passé et présent, et explore les nombreuses facettes de cette histoire. La publication de Sexe, race & colonies en 2018 a initié débats et polémiques, mais a aussi reçu un écho sans précédent. Ce nouveau livre va plus loin.
Aux quinze articles majeurs du précédent ouvrage, réédités pour les rendre accessibles au plus grand nombre, ont été ajoutées trente contributions inédites éclairant la transversalité de cette question dans tous les empires coloniaux jusqu'aux sociétés postcoloniales actuelles. Ce livre permet de saisir comment la sexualité et les hiérarchies raciales ont été consubstantielles à l'organisation du pouvoir dans les empires et à l'invention d'imaginaires transnationaux. Déconstruire les regards coloniaux qui sont omniprésents dans nos représentations suppose de regarder en face cette hégémonie sexuelle mondialisée et ce passé, aussi complexe soit-il. C'est à ce prix qu'une décolonisation des imaginaires sera possible.
Avant-propos d'Antoine Petit, président du CNRS
Postfaces de Leïla Slimani et Jacques Martial -
Sous le sceau du secret ; les plis cachetés de l'Académie des sciences
Collectif
- CNRS Editions
- 17 Septembre 2020
- 9782271133380
Sous le sceau du secret
Les plis cachetés de l'Académie des sciences
Créée le 22décembre 1666 pour conseiller le roi, l'Académie des sciences était également en charge de déterminer l'intérêt économique des découvertes des savants tout en évaluant leur pertinence scientifique. Une procédure se met rapidement en place, permettant à chacun de déposer le résultat d'une recherche, invention ou innovation, sous forme de pli cacheté et signé, pour en revendiquer la primauté.
Ces plis, conservés sous le sceau du secret, ne sont ouverts que cent ans après leur dépôt devant la commission des plis cachetés, à moins que leur auteur n'en ait demandé l'ouverture de son vivant. À ce jour, 18 000 plis ont été déposés et aujourd'hui encore, la commission de l'Académie en enregistre une trentaine chaque année.
Premier enregistrement de la voix humaine, chimie de Lavoisier, querelle d'Ampère contre Faraday, invention du coton-tige, nombreux remèdes contre le phylloxera à la fin du XIXesiècle, beaucoup d'ingénierie militaire et de méthodes chirurgicales entre1914 et1918, invention mathématique jetée sur du mauvais papier sur un champ de bataille en 1940, découverte de Lucy : l'examen de ces plis cachetés permet de tracer une histoire insolite et originale des sciences et des techniques, reflet des préoccupations des époques qui les ont vues naître.
La Commission des Plis cachetés est présidée par Edgardo-D. Carosella, correspondant de l'Académie des sciences, coordonnateur de cet ouvrage. -
L'alimentation suscite aujourd'hui de multiples interrogations. Cet ouvrage se propose d'en faire le tour en exposant le plus simplement et le plus complètement possible l'état des connaissances scientifiques. Quels sont les déterminants du comportement alimentaire ? Comment les comportements alimentaires évoluent-ils au cours d'une vie ? Quels en sont les marqueurs culturels ? Les évolutions historiques ? Comment fabrique-t-on, et a-t-on fabriqué au cours de l'histoire, les aliments ? Comment les conserve-t-on ? Comment gérer les ressources ? Quels sont les différents systèmes alimentaires ? Qu'en est-il aujourd'hui des questions de famine ? Quelles relations entretiennent la nutrition et la santé ? Comment gérer les risques alimentaires dans des filières industrialisées ? Quel encadrement juridique pour l'alimentation ? Quels liens entre l'alimentation, l'environnement et l'occupation du territoire ? C'est à toutes ces questions, et à bien d'autres, que répond cet ouvrage, en 127 chapitres. L'alimentation exige la pluridisciplinarité, aussi les auteurs rassemblés viennent-ils de communautés aussidiverses que les sciences humaines et sociales, les sciences biologiques et médicales, les sciences des aliments, et les sciences environnementales. Un panorama complet pour tout comprendre des enjeux de l'alimentation au XXIe siècle. Catherine Esnouf, ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Jean Fioramonti, physiologiste, et Bruno Laurioux, historien, ont co-dirigé cet ouvrage en s'appuyant sur les compétences des communautés scientifiques des différents organismes et établissements de recherche.
-
Entre émotion et pensée, le spectacle vivant engage le corps des danseurs, des comédiens, mais aussi celui des spectateurs. Perception, attention et émotion sont simultanément activées par les gestes ou par le récit. Les arts de la scène permettent le partage des expériences et la projection d'univers imaginaires. C'est aussi une pensée du monde qui s'invente, un jeu cognitif qui interroge notre relation aux autres, à la vérité, aux événements, aux valeurs, un moyen pour les sociétés de se raconter, de questionner le politique. En racontant les sentiments, les arts et la fiction contribuent aussi à modifier les sensibilités. De la confrontation entre danseurs, auteurs, metteurs en scène et chercheurs émerge une nouvelle approche de questions essentielles. En montrant que la perception n'est pas un système isolé, mais en interaction avec la cognition, les émotions et la motricité, les données récentes issues des sciences cognitives recoupent et enrichissent ces questionnements. Les rituels d'initiation des sociétés africaines, les danses de pantomime du IVe siècle des théâtres romains, les lectures multiples et changeantes de Shakespeare renouvellent notre regard sur les spectacles contemporains, expériences à la fois individuelles et collectives, politiques et sociales.
-
Dans les années I960, les Indiens nahuas d'une région du fleuve Balsas au Mexique, de tout temps réputés pour leur sens du commerce et leurs productions artisanales, réinventèrent la peinture sur amate, papier d'écorces battues qui servait jadis de support pour les manuscrits préhispaniques, ou codex. Le genre suscita des courants graphiques et des écoles villageoises, fort différents selon les communautés. Nourris des oeuvres collectives, certains peintres s'affranchirent avec le temps de l'esthétique communautaire, des attentes du marché touristique et des demandes officielles. D'artisans, ils devinrent artistes et leurs oeuvres sont désormais présentes dans des galeries de la capitale et des États-Unis. Mais en 1990, cette success story est en péril lorsqu'un projet de barrage hydroélectrique menace d'engloutir une partie de leur territoire et de déplacer quelque 40 000 personnes. Contre cette mort annoncée, les habitants se mobilisent en recourant en particulier à leur art de l'image et font annuler le projet - victoire sans précédent au Mexique -, à l'occasion de la célébration de la découverte de l'Amérique en 1992. En choisissant de faire l'anthropologie du peintre indien et de son art, de l'étude des techniques à leur transmission, Aline Hémond s'attache aux histoires de vie des peintres fondateurs qui « inventent la tradition » et de nouveaux rapports sociaux et symboliques intégrés au tissu communautaire. Elle éclaire également la nature des catégories mentales mises en jeu, et montre les dimensions culturelles de l'espace figuratif. Enfin, elle cerne les reformulations identitaires et territoriales auxquelles a donné lieu ce combat contre le projet de barrage, où se sont fabriqués identité et territoire, comme dans l'amate.
-
Histoires d'élections
Collectif
- CNRS Editions
- Philosophie/Politique/Histoire des idées
- 15 Novembre 2018
- 9782271123053
Histoires d'élections, en associant historiens et politistes, est une histoire polyphonique où coexistent et s'entremêlent...
L'élection est de nos jours une pratique si familière qu'elle pourrait sembler consubstantielle à la démocratie et à la politique. Le bulletin de vote, l'urne ou l'isoloir sont devenus les compagnons habituels de l'électeur, à tel point qu'on peine à imaginer une élection sans eux.
Or, de l'Antiquité romaine à la Ve République, de la monarchie française à la Venise du XVIIIe siècle, on découvre non seulement que l'élection est présente là où on ne soupçonnerait pas son existence, mais qu'elle recouvre une grande variété de pratiques et de sens : vote auriculaire à l'oreille d'un secrétaire, " à la ballotte " par boule d'approbation ou de réjection, vote à main levée, par appel nominal, par correspondance, par procuration ou plus récemment par voie électronique, etc. De même, en portant son attention au-delà du champ politique, l'ouvrage explore d'autres univers sociaux au sein desquels l'élection, bien présente, prend encore d'autres formes et d'autres significations : l'Église, la justice, l'université, le champ syndical, etc. Comment alors penser l'élection en tenant compte de l'ensemble de ces expériences sociales et politiques ?
Histoires d'élections, en associant historiens et politistes, est une histoire polyphonique où coexistent et s'entremêlent à travers le temps et l'espace des pratiques et des représentations bien plus variées que l'élection contemporaine ne le laisse supposer. -
Source, artère, exutoire, la rivière reste indissociable de la vie des villes. Depuis l'origine du " phénomène " urbain, villes et rivières entretiennent un lien organique puissant, vital, mais aussi ambivalent et marqué par les ruptures, les inondations, les catastrophes. Les rivières font et défont les villes qui, à leur tour, les façonnent, les recréent et les canalisent.
Source, artère, exutoire, la rivière reste indissociable de la vie des villes. Depuis l'origine du " phénomène " urbain, villes et rivières entretiennent un lien organique puissant, vital, mais aussi ambivalent et marqué par les ruptures, les inondations, les catastrophes. Les rivières font et défont les villes qui, à leur tour, les façonnent, les recréent et les canalisent.
En 29 portraits, de Paris à Fort-de-France, cet ouvrage revisite l'une des relations primordiales du citadin à la nature. Pour chacun des sites étudiés, des spécialistes de géographie, d'urbanisme ou d'histoire urbaine, dressent un état de la situation présente, fournissant les données clés pour comprendre le paysage actuel, à travers une cartographie originale, et retracent leur dynamique depuis l'éclosion citadine jusqu'à l'époque contemporaine.
Un panorama unique des villes et rivières françaises d'aujourd'hui, pour rendre compte du passé et esquisser leurs avenirs possibles en 2050.
Amiens - La Somme.
Angers - La Maine.
Avignon - Le Rhône, la Durance, l'Ouvèze et la Sorgue.
Basse-Terre et ses rivières.
Caen - L'Orne.
Foix - L'Ariège.
Fort-de-France - Les rivières Madame et Monsieur.
Grenoble - L'Isère et le Drac.
Le Mans - La Sarthe et l'Huisne.
Le Teich - La Leyre.
Lille - La Deûle.
Limoges - La Vienne.
Lisieux - La Touques et l'Orbiquet.
Lyon - Le Rhône et la Saône.
Montpellier - Le Lez et la Mosson.
Nancy - La Meurthe.
Nantes - La Loire.
Nice - Le Paillon.
Paris - La Seine.
Perpignan - La Têt et la Basse.
Poitiers - Le Clain et la Boivre.
Rennes - La Vilaine et l'Ille.
Rochefort - La Charente.
Saint-Denis - Rivière Saint-Denis.
Saint-Laurent-du-Maroni - Le Maroni.
Thiers - La Durolle.
Toulouse - La Garonne.
Tours - La Loire et le Cher.
Verdun - La Meuse. -
Les sociétés humaines affrontent des défis sans précédent : réchauffement
climatique, limitation des ressources, urbanisation galopante, modification
des écosystèmes... La recherche et l'ingénierie ont un rôle à jouer pour
les relever, à condition d'accorder leurs objectifs à des considérations d'ordre
social, éthique et environnemental. Mais le projet peut parfois générer une
partie des problèmes qu'il tente de résoudre. Le but poursuivi doit donc être
défini et son impact évalué.
Comment traiter l'information sans impact majeur sur l'environnement ?
Quels sont les nouveaux matériaux pour des bâtiments durables ? Quel avenir
pour le stockage de l'énergie ? Comment élaborer des procédés moins gourmands
en électricité ? Dans quelle mesure les matériaux biosourcés peuvent-ils entrer
au service de l'ingénierie ? Comment les nouveaux capteurs peuvent-ils nous
aider à mieux maîtriser notre empreinte écologique ? Comment tendre vers
une gestion durable des ressources naturelles ?
Les auteurs de cet ouvrage se penchent sur ces questions cruciales,
dressant un indispensable état des lieux de la recherche contemporaine.
Martine Meireles-Masbernat, Laurent Nicolas et Abdelilah Slaoui sont membres
de la direction scientifique de l'Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes
(INSIS) du CNRS.
Coordination éditoriale par Martin Koppe, journaliste scientifique -
L'urbanisation à l'échelle planétaire et la conscience croissante des problèmes écologiques font de l'" urbain " un objet privilégié pour l'action publique et la recherche. C'est en effet grâce à la perspective urbaine que nous parvenons aujourd'hui à une meilleure compréhension des sociétés contemporaines et des milieux de vie.
En articulant les dimensions sociales, écologiques, politiques et matérielles, les recherches actuelles apportent de nouvelles connaissances sur les théories et définitions de l'urbain, les populations urbaines et la production de leur cadre de vie. Les enjeux sont de taille. Ils touchent à la qualité de vie des citadins et à la forme de nos sociétés : diversification des populations, accroissement des inégalités, recompositions des flux, des échelles et des pouvoirs urbains, changements de l'environnement planétaire, etc.
Le présent ouvrage, qui repose sur un important travail collectif sur les villes des Nords et des Suds, propose un panorama engagé de ces enjeux présents et, surtout, à venir pour la recherche urbaine.
Ouvrage coordonné par Félix Adisson, maître de conférence à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée et chercheur au LATTS ; Sabine Barles, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et chercheuse à l'UMR Géographie-Cités ; Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS et chercheuse au LADYSS ; Olivier Coutard, directeur de recherche au CNRS et chercheur au LATTS ; Leïla Frouillou, maîtresse de conférence à l'Université Paris Nanterre et chercheuse au CRESPPA ; Fanny Rassat, docteure de l'Université de Paris et chercheuse au LADYSS.
Préface de Stéphanie Thiébault,directrice de l'Institut écologie et environnement du CNRS,
et de François-Joseph Ruggiu,directeur de l'Institut des sciences humaines et sociales du CNRS.