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Michele Baj Strobel
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Un regard poétique, rigoureux et inédit sur la "créolité" et l'ensemble du monde antillais au travers de l'étude des orpailleurs d'or de Guyane. Un témoignage sur un mode de vie disparu, conté avec amour et finesse."Cet ouvrage c'est tout d'abord de l'ethnographie de grand cru. Mais en même temps, l'étude de Baj Strobel - rigoureuse, personnelle et poétique - jette un regard inédit et convaincant sur la " créolité " et l'ensemble du monde antillais. Par le détour de la forêt guyanaise, elle nous met en situation d'aborder l'essentiel de ces sociétés insulaires, à la fois soumises et résistantes, repliées sur elles-mêmes et ouvertes - à leur façon - au " Tout-Monde ".
C'est le témoignage d'un mode de vie disparu, relaté avec amour et finesse. On y découvre tout une société nouvelle, minuscule, étrange et en fin de compte pleine de charmes. A travers contes, chansons, musiques, et minutieuses restitutions des travaux et des jours, on comprend pourquoi ces hommes se sont mis en quête de l'or et on saisit aussi les merveilleuses implications métaphysiques de cette ultime quête.
En centrant son propos sur les orpailleurs, l'auteur tisse une trame qui s'étend à l'ensemble de la Caraïbe. Au fil des cent ans d'histoire qu'elle nous raconte, nous pouvons voir les processus de créolisation qui se sont reproduits depuis les premières ébauches de communauté sur la plantation insulaire jusqu'aux réinventions de l'identité par les migrants caribéens que l'on retrouve aujourd'hui à Toronto, Miami ou Paris. C'est un témoignage sur le processus continu de la créolisation, sur la migration et la reconstitution."
Richard Price -
Les gens de l'or ; mémoire des orpailleurs créoles du Maroni
Michele Baj Strobel
- Ibis Rouge Editions
- 1 Octobre 1998
- 9782844505453
Cet ouvrage c'est tout d'abord de l'ethnographie de grand cru. Mais en même temps, l'étude de Baj Strobel - rigoureuse, personnelle et poétique- jette un regard inédit et convaincant sur la « créolité » et l'ensemble du monde antillais. Par le détour de la forêt guyanaise, elle nous met en situation d'aborder l'essentiel de ces sociétés insulaires, à la fois soumises et résistantes, repliées sur elles-mêmes et ouvertes -à leur façon- au « Tout-Monde ».
C'est le témoignage d'un mode de vie presque disparu, relaté avec amour et finesse. On y découvre tout une société nouvelle, minuscule, étrange et en fin de compte pleine de charmes. A travers contes, chansons, musiques, et minutieuses restitutions des travaux et des jours, on comprend pourquoi ces hommes se sont mis en quête de l'or et on saisit aussi les merveilleuses implications métaphysiques de cette ultime quête.
En centrant son propos sur les orpailleurs, l'auteur tisse une trame qui s'étend à l'ensemble de la Caraïbe. Au fil des cent ans d'histoire qu'elle nous raconte, nous pouvons voir les processus de créolisation qui se sont reproduits depuis les premières ébauches de communauté sur la plantation insulaire jusqu'aux réinventions de l'identité par les migrants caribéens que l'on retrouve aujourd'hui à Toronto, Miami ou Paris. C'est un témoignage sur le processus continu de la créolisation, sur la migration et la reconstitution.