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Claude Lucas
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Voici dix pièces à emporter dans l'express à destination d'à côté.
Le voyageur y verra défiler des paysages oniriques ou mentaux, d'ailleurs ou de nulle part, tantôt sombres et tantôt plus riants, qui le distrairont de la routine du trajet.
Au terminus, sans doute un peu désorienté, il devra s'assurer de n'avoir rien oublié de sa vie personnelle dans le train.
À l'exception des deux plus longues d'entre elles, ces pièces ont été diffusées par France Culture et ont valu à son auteur le prix Radio SACD. -
Condamné pour la deuxième fois à huit ans de prison, Claude Lucas reprend ses études en cellule et mène une oeuvre d'écriture et de réflexion philosophique : à quoi sert l'incarcération ?
"À cette époque-là, n'étais-je pas déjà mort ? Et si oui, depuis quand errais-je dans cet univers parallèle si semblable à l'autre ?"
Telles sont les premières lignes de ce braqueur de banque, détenu de longue durée...
Dans sa cellule, il s'est découvert écrivain. Philosophe, il s'est attaché à la pensée d'Emmanuel Levinas qui, en quelques lignes de préface, peu de jours avant sa mort, s'est adressé à tous les détenus.
À quoi sert la prison ? Question majeure que pose implicitement ce livre. Le fort taux de récidive laisse sceptique. La France a la proportion de suicidés la plus importante d'Europe.Suerte (la chance) est un roman vécu (prix France culture 1996). Sa parole s'est fait entendre dans le seul choeur où, selon ses propres mots, "elle pût s'accorder à celle des autres : à Terre Humaine".
Un livre majeur qui pose des problèmes de société cruellement actuels.
Prix France Culture 1996 -
Simon Balard et Andros Laimb sont deux écrivains aussi dissemblables dans leur pratique que dans leur existence. L'un, fantomatique employé de ministère, écrit par amour de rocambolesques histoires sans souci de les faire publier ; l'autre, auteur à succès de romans policiers et de gare, traîne l'existence désabusée d'un traître à son idéal. Rien n'aurait dû faire se confondre les destins de ces deux-là. Rien, sinon l'extravagante disparition de Simon Balard et l'improbable enquête d'Andros Laimb pour retrouver sa trace à la demande de Leno, la femme et l'égérie de Simon, qui vont brouiller les repères, transmuer la réalité en mirage et dissoudre les identités... De la fiction considérée comme un remède à la «vraie vie»? Non : plutôt comme la seule vraie vie, celle où l'absurde, en vous faisant perdre le nord, vous fait gagner l'Ouest et la liberté.
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Une lettre inquiétante, un accident de circulation qui laisse son associé plongé dans le coma - et pour autant Mel, l'insomniaque détective au patronyme imprononçable, ne parvient pas à secouer l'apathie dans laquelle il s'enlise jour après jour.
Seule la beauté flamboyante d'Aileen O'Shaughnessy, sa jeune enquêtrice irlandaise qu'il aime d'un amour impuissant et dont comme en rêve il va sauver la vie, irradie jusqu'au coeur de ses nuits blanches et lui permet de garder le cap.
Mais où va le mener la recherche hallucinatoire de cette personne disparue qu'il est devenu pour lui-même, parasitant ses autres enquêtes et les frappant d'inanité ?
Sur un banc de Galway, la ville natale d'Aileen, deux écrivains de bronze en grande conversation semblent aborder le mystère, sans toutefois trop l'approfondir... -
Gradatim : le latin pas à pas
Lucas Ego, Mikaël Samoy, Jean-Claude Golvin
- Les Belles Lettres éditions
- La Vie des Classiques
- 18 Août 2023
- 9782377750627
Adapté aux programmes, ajusté au volume horaire imposé en classe et destiné à toute personne désireuse de s'initier ou de rafraîchir son latin en plus de ses activités quotidiennes, Gradatim permet au débutant d'avancer pas à pas, seul ou accompagné d'un professeur, dans la connaissance de la langue et de la culture latines. Aux côtés du magister Lucius et de Publius, Claudia, Titus et Aemilia, ses quatre discipuli au caractère bien trempé, plonge dans la vie quotidienne romaine grâce aux splendides illustrations de Jean-Claude Golvin et découvre les origines de Rome à travers des textes en latin qui suivent ta progression.
Avec Gradatim, festina lente : hâte-toi lentement ! -
L'Algérie des anthropologues
Philippe Lucas, Jean-Claude Vatin
- La Découverte (réédition numérique FeniXX)
- Fondations
- 24 Août 2015
- 9782348008863
La publication de L'Algérie des anthropologues, un essai et une anthologie, a suscité, en 1975, des réactions contradictoires. On a accueilli l'ouvrage avec une sorte d'empressement, comme s'il fallait que, désormais, cela soit dit. On lui a reproché de dramatiser les choses, alors qu'on en finissait avec le tragique, entendons la guerre d'Algérie et ses suites immédiates. Le temps n'a pas apaisé l'inquiétude que suscitent ces pages, déjà rééditées en 1979 : cent trente ans de savoir sur l'Algérie. La question n'est pas de décider si l'ethnologie est coupable ; elle est ici en bonne compagnie. Mais, plus simplement, plus gravement, à quel prix peut-on concevoir une connaissance qui ne soit pas une trahison. La trahison n'est pas fatale, c'est aussi ce que nous enseigne l'histoire de l'Algérie des anthropologues.
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Claude Revert est atteint de la maladie de Hirschsprung, une maladie rare invalidante qui le destinait à l'immobilité. Abandonné par sa mère à la naissance, il subit de lourdes opérations dès ses premiers jours de vie, puis est recueilli par les services sociaux. Maladie, rejet, handicap, marquent une enfance volée. De cette souffrance, Claude Revert puisera une détermination sans faille à aller de l'avant, devenant notamment marathonien puis porte-drapeau du Comité Régional Olympique et Sportif d'île-de-France.
Après Coup droit pour un Revert, son premier livre publié en 2011, il partage ici ses mémoires, sous la plume de Simon Lucas, afin de sensibiliser le public aux maladies rares et au handicap invisible et dénoncer les biais d'une société aux normes inadaptées. Mais, aussi, pour transmettre son parcours et l'espoir d'un meilleur toujours possible.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Simon Lucas a une formation d'art thérapeute et se passionne pour le métier de comédien. Pratiquant la méditation depuis ses 15 ans, il a vécu deux ans et demi dans un monastère bouddhiste : Le Village des Pruniers.